Le domicile de Marie Loison perquisitionné
10 septembre 1695.
Ayant eu avis qu’il se faisait du faux-saunage en Vienne à Blois, deux employés de la gabelle se déplacent rue des Chalands chez Marie Loison, veuve de Nicolas Jolly.
10 septembre 1695.
Ayant eu avis qu’il se faisait du faux-saunage en Vienne à Blois, deux employés de la gabelle se déplacent rue des Chalands chez Marie Loison, veuve de Nicolas Jolly.
Étant donnée la rareté des ponts, les passeurs sont des personnages importants, dont le public subit les exigences et les humeurs.
“De la faim, de la peste et de la guerre, délivrez-nous Seigneur.” Cette invocation traditionnelle est d’actualité en Val de Loire au XVIIe siècle.
Il y a toujours des voleurs et des récupérateurs.
Or le matériel de navigation, en particulier les ancres et les chaînes, en fer, coûte cher.
Abandonner son enfant est déchirant.
Les parents prennent soin de l’exposer en un lieu fréquenté, voire symbolique, afin qu’il soit rapidement repéré et mis à l’abri. Une carte à jouer ou un papier griffonné est souvent accroché aux vêtements de l’enfant
Carnaval est toujours une période de fête, parfois semée d’incidents. Voici ce qui se passe à Veuves, pas loin de Chaumont-sur-Loire.
Au XVIIIe siècle, la Loire est souvent prise en glaces.
L’hiver 1789 fut exceptionnellement rigoureux. Il causa des naufrages en série tout le long de la Loire. Une désolation.
Voici le récit de Pierre Daviau.
Aujourd’hui, 29 octobre 1739, nous Antoine Marie Thomas notaire royal à Gien, à la réquisition du sieur Jean Boyer marchand voiturier par eau demeurant à Nevers.
La « crue de la Pentecôte » de 1733 (28 mai) paraît avoir dépasser 6 mètres au-dessus de l’étiage à Orléans. Une crue extraordinaire. Elle provoqua de nombreuses brèches dans les levées, les terres furent ensablées. Ce fut la dévastation du pays.
En voici le récit dans les registres municipaux de la ville d’Orléans.
Le poisson d’eau douce consommé à Paris au XVIIe siècle est vendu vivant sur les étals. Les marchands le font venir par les rivières, ainsi la Loire. Les étangs de Sologne, du Nivernais et ici du Bourbonnais sont de grands pourvoyeurs.
Les poissons par centaines voyagent dans des viviers flottants, appelés «bascules », moyennant beaucoup de pertes.